💵 🌳 Investir sur les Terres du Québec

Hello tout le monde, j’espère que vous passez un bon mois de mars! ☀️ Ce fut un beau dimanche ensoleillé!

Bienvenue aux +213 personnes qui nous ont rejoints cette semaine.

Nous sommes maintenant plus de 20 836 personnes à recevoir cette infolettre sur l’investissement!

Si vous aimez l’investissement, vous pouvez suivre notre podcast via ce lien : https://www.golibe.ca/c/podcast

Sans plus attendre, plongeons dans le sujet d’aujourd’hui.

L’investissement sur les Terres du Québec, plus précisément, les terres boisées du Québec.

Nous avons fait l’analyse de quelques études et discuté avec certains experts en foresterie pour créer cette édition.

Plongeons dans cet investissement ensemble.

C’est parti!

Édition #148 : 💵 🌳 Investir sur les Terres du Québec 🔖 24 mars 2024 ⌚ Durée de lecture : 4.1 minutes

L’argent ne pousse pas dans les arbres ? 🌲

Pendant un hike dans un beau parc de Charlevoix, j’ai commencé à réfléchir à l’achat de terres boisées pour fins d’investissement.

J’adore le plein air et la nature et les investissements, pourquoi pas combiner les deux !

L’achat ne serait pas strictement pour le profit étant donné que c’est un actif tangible qui permet de profiter de la nature également.

En faisant des recherches sur internet et en discutant avec un ami en foresterie, j’ai appris que c’était assez lucratif et surtout relativement passif !

Dans les dernières années, les prix des terrains ont fortement augmenté. De 2005 à 2018, il y a eu une hausse de 220% soit environ 15% annuellement.

En plus de pouvoir posséder un morceau de nature, je vois principalement trois opportunités intéressantes avec les terres à bois.

1. Le tourisme

2. L’exploitation forestière

3. L’acériculture 🍁

1. Le tourisme

À travers le Québec, de nombreux propriétaires forestiers ont trouvé une source de revenus en transformant leurs terres en destinations touristiques.

Ces espaces offrent aux visiteurs une chance de s'échapper de l'agitation urbaine et de se reconnecter avec la nature.

Les options d'hébergement varient des yourtes confortables et chalets rustiques jusqu'aux expériences de glamping luxueuses.

Ces entreprises ne se contentent pas d'enrichir les propriétaires, mais contribuent également à la préservation des espaces verts et à offrir un moment de détente aux visiteurs.

2. Exploitation forestière

Les propriétaires de boisés privés peuvent trouver une source de revenus à la fois respectueuse de l'environnement et profitable.

Pour ce type d'exploitation, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Il y a également quelques travaux commerciaux qui permettent d’améliorer la qualité de son terrain tout en tirant des revenus.

Facteurs clés

• Croissance : Varie selon l'essence et le sol. Une gestion forestière adéquate peut l'améliorer.

• Prix du bois : Diffère par essence et qualité.

• Valeur des terrains : Impactée par l'emplacement et l'accessibilité. Les terrains bien situés sont plus demandés. Plus les terrains sont aptes à ce que les arbres repoussent, plus ils auront une valeur importante.

• Réduction des coûts : Faire affaire avec des sous-traitants peut être plus économique.

Travaux forestiers rentables

• Reboisement : Offre un bon rendement annuel, surtout avec une gestion optimisée de la croissance.

• Éclaircie précommerciale : Améliore la qualité des arbres restants, augmentant leur valeur future.

• Éclaircie commerciale : Augmente le rendement annuel en récoltant du bois tout en favorisant la repousse.

Ce qui est intéressant avec l’exploitation forestière, c’est qu’il y a énormément d’entrepreneurs qui se spécialisent dans ces travaux en vous laissant une part intéressante des profits.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’exploitation forestière n’est pas forcément mauvaise pour l’environnement. Avec des bonnes techniques, elle permet une forêt en meilleure condition qui pousse plus rapidement et emprisonne donc plus de carbone.

3. L’acériculture

Au Québec, le sirop d’érable fait partie intégrante de la culture. On a même une réserve stratégique qui permet d’entreposer jusqu’à 133 millions de livres de syrop, ce qui représente une valeur de 400 millions $ !

Tout ce sirop d’érable et majoritairement produit par des petits producteurs indépendants. En effet, il y a plus de 8 000 entreprises dans le domaine au Québec.

C’est un marché très réglementé et il y a un système de quotas en place avec un acheteur unique. Il est tout de même possible d’en vendre en petite quantité directement aux consommateurs.

Rentabilité

À petite échelle, ce type d’entreprise n’est pas vraiment rentable. En effet, selon un article dans les affaires, l’acériculture n’est pas rentable avant 5 000 entailles.

Pour des grosses exploitations, on parle d’un rendement d’environ 8-9% avant intérêts et remboursement de prêt.

Investir dans la forêt : Bonne ou mauvaise idée ?

D’un point de vue strictement financier, je ne crois pas que ce soit le meilleur investissement, mais il se démarque par son côté passif.

Comme ça demande énormément de capital, le profit net est beaucoup en lien avec le coût de financement. Avec les taux actuels, je crois que l’augmentation du prix des terres sera plus modeste que dans les dernières années. Ça demande également plus de cashflow pour payer les emprunts.

Ce que je trouve le plus intéressant dans ce type d’investissement c’est l’aspect passif. La gestion est simple et ne demande pas beaucoup de temps, surtout en faisant affaire avec des entrepreneurs pour l’exploitation forestière.

J’ai trouvé une étude qui compare les rendements d’une terre à bois avec d’autres actifs. Ça représente un boisé où aucune coupe n’est réalisée, seulement la croissance du volume de bois et des prix des terrains. C’est donc un scénario très passif.

On remarque que le boisé apporte un rendement inférieur aux autres actifs. L’auteur de l’étude rappelle toutefois que le rendement du boisé n’est pas volatil.

En y ajoutant d’autres sources de revenus comme le tourisme ou la production de sirop, il est très bien possible de vivre de la forêt et d’être autonome!

Des centaines d’oppourtunités sont disponibles au Québec pour l’être.

Voici notre formation gratuite sur le sujet ⬇️

Nouvelles de la semaine

🛑 Baisses de taux sur pause pour la FED : La Réserve fédérale maintient ses taux d'intérêt inchangés pour atteindre son objectif de 2% d’inflation. Les attentes de baisses en 2024 se raffermissent. Le S&P 500 atteint 5 200 pour la première fois. 📈

🚢📦 Record de trafic pour le port de Vancouver : Un volume record de 150,4 millions de tonnes de marchandises a été enregistré en 2023, malgré un ralentissement économique grâce notamment à des exportations en vrac et des importations d'automobiles.

📉👚 Chute pour Lululemon : L'action de Lululemon plonge de 17% après un ralentissement des ventes aux États-Unis, malgré un bénéfice de 669,5 millions de dollars au quatrième trimestre. La concurrence accrue et un manque de diversité de produits sont mis en cause, mais la direction reste confiante dans l'innovation et l'expansion de l'entreprise.

💰 💸 Projection de déficit élevé pour Ottawa : Le gouvernement fédéral prévoit un déficit budgétaire de 25,7 milliards de dollars d'avril 2023 à janvier 2024, une augmentation significative par rapport à l'année précédente à cause des coûts accrus de la dette publique et des programmes gouvernementaux.

🚀💬 Wallstreetbets en bourse : L'introduction en bourse du réseau social Reddit s'envole, avec une ouverture en hausse de près de 40% à New York, surpassant les attentes avec un prix initial de l'action à 47 $, contre un prix fixé à 34 $ avant l’IPO.

💲👷‍♂️ Hausse du salaire minimum fédéral : En réponse à l'inflation, le Canada augmentera son salaire minimum fédéral à 17,30$ l'heure dès le 1er avril, impactant 30 000 travailleurs dans divers secteurs sous compétence fédérale.

Et voilà, c’est tout pour l’édition de cette semaine, j’espère qu’elle vous a plu et que vous avez appris 1 ou 2 trucs 😇

À dimanche prochain!

Hubert Côté 

Avertissement

Veuillez effectuer vos propres recherches avant d'investir. Les informations présentées sur ces éditions de Libe vous sont communiquées à titre purement informatif et ne constituent pas un conseil d’investissement. Hubert et l'équipe de Libe ne sont pas responsables de vos achats/ventes d'actions et refusent toute forme d'implication sur vos décisions financières.