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đŸ’”â˜• Le jour où Tim Hortons a été vendu pour 11 milliards $

L’histoire méconnue derrière le rachat de 11 milliards $

Bonjour Ă  toi!

Aujourd’hui, on plonge dans une histoire que beaucoup de gens connaissent
 sans vraiment connaĂźtre tous les dĂ©tails.

Une histoire qui montre le pouvoir (et les risques) de l’acquisition.

Celle de Tim Hortons.

Version courte – Lecture rapide 🕞

  • Tim Hortons est fondĂ© en 1964 Ă  Hamilton, Ontario.

  • Devient une marque emblĂ©matique canadienne dans les annĂ©es 90-2000.

  • En 2014, Burger King (et son actionnaire principal, 3G Capital) rachĂšte Tim Hortons pour 11,4 milliards $.

  • Objectif : crĂ©er un “super groupe” de restauration rapide mondial.

  • RĂ©sultat : croissance massive
 mais critiques sur la qualitĂ© et l’ñme de la marque.

Version longue – La vraie histoire

🚀 Le dĂ©but : Un simple coffee shop de quartier

Tim Hortons, c’est l’histoire classique : 

  • 1964 : Tim Horton (joueur de hockey des Maple Leafs) et Jim Charade ouvrent le premier restaurant Ă  Hamilton.

  • Leur concept? Du cafĂ© abordable, des beignes frais, un service rapide.

  • Dans les annĂ©es 70-80, ça explose au QuĂ©bec et en Ontario.

Le succĂšs repose sur la constance, les prix bas, et l’image de proximitĂ©.

Pendant des décennies, Tim Hortons devient un pilier de la culture canadienne.

Au point oĂč, pour beaucoup, Tim’s, c’est plus qu’un cafĂ© :

C’est un symbole national.

đŸ’„ 2014 – L’acquisition choc

Le 26 août 2014, tout bascule.

Burger King annonce son intention de fusionner avec Tim Hortons pour 11,4 milliards de dollars américains.

Mais attention : derriĂšre Burger King, il y a 3G Capital — un fonds d’investissement brĂ©silien, reconnu pour sa stratĂ©gie d’optimisation extrĂȘme (rĂ©duction massive des coĂ»ts, marges maximisĂ©es).

Le but de la manƓuvre?

  • CrĂ©er Restaurant Brands International (RBI), un groupe dĂ©tenant Burger King, Tim Hortons
 et plus tard Popeyes et Firehouse Subs.

  • Devenir le troisiĂšme plus grand groupe mondial de restauration rapide derriĂšre McDonald’s et Yum! Brands (KFC, Taco Bell).

C’était gros.

C’était rapide.

Et surtout
 c’était trĂšs stratĂ©gique.

📈 Les rĂ©sultats
 et les critiques

Au début, tout semble bien aller.

  • Expansion accĂ©lĂ©rĂ©e : Tim Hortons entre dans des dizaines de nouveaux marchĂ©s internationaux.

  • Optimisation des opĂ©rations = marges bĂ©nĂ©ficiaires plus Ă©levĂ©es.

  • Hausse du cours de l’action de RBI.

Mais rapidement, les problĂšmes commencent Ă  apparaĂźtre :

  • Pression Ă©norme sur les franchisĂ©s : rĂ©duction des marges, nouvelles exigences coĂ»teuses.

  • QualitĂ© perçue en baisse : critiques sur les produits moins frais, cafĂ© moins bon.

  • Perte de l’image “locale” : plusieurs Canadiens sentent que leur Tim’s n’est plus “à eux”.

En gros, la rentabilité a augmenté,

mais l’attachement Ă©motionnel a diminuĂ©.

Et c’est là toute la leçon.

🎯 La vraie leçon de cette acquisition

Acheter une entreprise, c’est facile sur papier : tu regardes les chiffres, tu signes le deal.

Mais prĂ©server l’ñme d’une marque?

Ça, c’est une toute autre game.

Burger King et 3G Capital ont maximisé le profit.

Mais ils ont perdu une partie de la relation client qui faisait la force de Tim Hortons.

Et c’est la meilleure illustration que :

  • Une acquisition doit ĂȘtre vue comme un mariage, pas juste une transaction.

  • Le capital financier compte
 mais le capital Ă©motionnel est tout aussi prĂ©cieux.

📚 RĂ©sumĂ© rapide

Tim Hortons, racheté pour 11 milliards $ :

  • Oui, ils ont grossi vite.

  • Oui, ils ont augmentĂ© les profits.

  • Mais ils ont aussi abĂźmĂ© ce qui faisait leur magie initiale.

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