💵🧱 Opportunité de +38,7 % par année

Hello tout le monde,

Bienvenue aux +177 personnes qui nous ont rejoints depuis la semaine dernière 🎉.

Aujourd’hui, nous allons analyser ensemble une opportunité à +38,7 % par année 😳.

Celle du ‘‘private equity’’, communément appelé par chez moi ‘‘investir dans des Petites et Moyennes Entreprises (PME) au Québec’’.

Il s’agit d’investir dans des entreprises comme des lave-autos, des entreprises manufacturières ou tout type d’entreprises qui génèrent un revenu intéressant.

Nous allons comparer ce type d’investissement avec la bourse pour nous donner un bon repère et mieux comprendre la mécanique derrière tout ça.

C’est une pratique que des grosses firmes comme BlackStone sont experte et qui est maintenant rendu accessible avec les 30 000+ PME à vendre dans les prochaines années vues la retraite de la génération des baby-boomers en cours (source ici).

Elle comporte des risques, mais les retours restent assez impressionnants pour celles et ceux qui sont en mesure de les maîtriser.

Sans plus attendre, plongeons dans le sujet ensemble.

C’est parti, bon succès!

Pro-tips : Si jamais vous avez des questions sur le sujet d’aujourd’hui, vous n’avez qu’à répondre à ce courriel! Il me fera plaisir de répondre à vos questions sur le sujet ou de faire des recherches supplémentaires pour vous.

Édition #138 🔖 14 janvier 2024 ⌚ Durée de lecture : 4.3 minutes

1. C’est quoi le placement privé ( ‘‘private equity ‘‘ ou ‘‘investir dans des PME’’ )?

Lorsque vient le temps d’investir, on entend souvent cette question :

Les deux options sont assez bien comprises en général. En bourses, tu achètes des parts de grandes entreprises. En immobilier, bien qu’il soit possible d’investir indirectement dans des REITs, la plupart des gens pensent avant tout à investir directement dans un immeuble.

Investir directement dans des petites entreprises est une approche qui est grandement sous-estimée. En effet, c’est très souvent la façon la plus payante d’investir !

Les chiffres

En investissant dans une PME, on peut s’attendre à quel genre de rendements?

Pour avoir une estimation du rendement sur le capital, j’ai utilisé des données provenant des centaines d’entreprises en vente actuellement au Québec. J’ai regroupé ces données et fait une moyenne générale.

Quant à la croissance, j’ai utilisé les études produites par le gouvernement du Canada sur les principales statistiques relatives aux petites entreprises.

Voici quelques constats

1. Le prix payé pour une PME est nettement inférieur que ce qu’on paye en bourse. 3,66 fois les bénéfices pour les PME vs. 14,71 fois pour le S&P TSX

2. La croissance des PME est en moyenne assez faible. 1,83% sur les 8 ans disponibles dans l’étude.

3. La croissance a été meilleure dans les dernières années. 9,3% de 2019 à 2020 et 5,8% de 2020 à 2021.

4. Il y a de grandes différences entre les secteurs. Pour 2020 à 2021, le secteur des services publics a eu une décroissance de -11,2 % alors que les services professionnels ont connu une croissance de 14,2 %.

Pour revenir à l’analyse de rentabilité, en prenant simplement les moyennes et en effectuant une projection financière sur 8 ans, nous obtenons un taux de rendement interne impressionnant de 38,70 % !

Lorsqu’on achète une entreprise pour un prix autant bas, il y a un quelque chose de surprenant qui se produit. Même avec aucune croissance, le projet reste rentable ! En effet, avec une croissance nulle, le TRI descend seulement à 37,53%.

J’ai testé également avec une décroissance de 10% par année. Donc un scénario catastrophe dans lequel les profits baissent de 10% par année pendant 8 ans et qu’on revend l’entreprise à la fin pour moins de la moitié du prix payé. Le rendement du projet est quand même de 24,09 % ! 😲 

Le S&P 500 a généré un TRI de 13,94% sur la même période. Ça laisse donc une très grande marge de manoeuvre pour surperformer avec une entreprise privée.

Pour donner un exemple concret, une entreprise de 500 000 $ permettrait de générer environ 136 000 $ dès la première année. Basés sur la moyenne canadienne, ces bénéfices auraient une croissance d’environ 2% par année. Ça permettrait de revendre l’entreprise pour 585 000 $ après 8 ans.

Les montants peuvent sembler élevés, mais c’est toujours possible d’emprunter pour acheter les entreprises. Un peu comme en immobilier, l’effet de levier permet de propulser les rendements sur l’argent investi. (L’argent réellement utilisé par l’acheteur.) Je vais aborder le sujet du financement dans une prochaine capsule.

Dans certains cas, c’est aussi possible d’acquérir une entreprise sans mise de fonds, avec une balance de prix de vente par exemple.

Distinction importante entre les deux options

Comme vous pouvez vous en douter, il est clair que d’acheter une PME n’est pas aussi facile que d’investir en bourse.

Un est purement passif alors que l’autre demande une certaine implication. L’effort est tout de même clairement récompensé fortement !

Il faut garder en tête qu’il y a certaines entreprises beaucoup plus passives que d’autres. Un lave-auto, une route de machine distributrice ou une buandrie nécessite un niveau d’implication semblable à l’immobilier, mais ça génère beaucoup plus d’argent.

Une autre approche très intéressante est d’acheter une entreprise dans un domaine correspond à votre champ d’expertise. Au lieu de travailler pour quelqu’un, vous pouvez travailler pour vous même et leverager vos compétences en embauchant des employés.

Il est également possible d’engager quelqu’un de confiance pour s’occuper de l’entreprise. C’est certain que cette personne prendra une partie des profits, mais elle permettra de s’approcher de l’investissement passif tout en générant un rendement intéressant.

Dans tous les cas, je crois que c’est une bonne idée de s’associer avec d’autres personnes pour allier les forces et ne pas tout avoir sur ses épaules.

Voilà, c’est tout pour cette analyse sur le sujet. J’espère que vous avez aimé la recherche!

Si jamais vous avez des questions sur le sujet d’aujourd’hui, vous n’avez qu’à répondre à ce courriel! Il me fera plaisir de répondre à vos questions sur le sujet ou de faire des recherches supplémentaires pour vous.

2. Nouvelles de la semaine

1. ⚡🚗 Mauvaises nouvelles pour les investisseurs dans Tesla, des baisses de prix en Chine et un arrêt de la production à l’usine de Berlin ont fait fortement chuter l’action. Heureusement, les autres actions technologiques comme Microsoft, Nvidia, Amazon, Google et Meta ont toutes eu des performances remarquables.
   

   

2. 📉🏭 Le Québec utilise moins efficacement ses ressources. La productivité des matières au Québec, qui mesure la richesse créée par tonne de matière consommée, est en baisse depuis 2016, indiquant une efficacité économique décroissante.
   

3. 💸🏦 En 2023, la Réserve fédérale américaine (Fed) a subi une perte opérationnelle record de 114,3 milliards de dollars. À cause de la hausse des taux, les taux d’intérêt qu’elle reçoit sur les obligations déjà acquises sont beaucoup moins élevés que son taux directeur.
   

4. 📈💵 Les grandes banques américaines ont enregistré d'importants bénéfices en 2023, malgré les défis posés par la crise bancaire. L'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank a nuit aux banques régionales, mais grâce à des taux d'intérêt plus élevés et une économie robuste les grandes banques ont tiré leur épingle du jeu.
   

5. 📉🌍 La Banque mondiale prévoit que d'ici la fin de 2024, l'économie mondiale connaîtra sa plus faible croissance du PIB sur cinq ans depuis 30 ans. Malgré une meilleure position qu'il y a un an, avec un risque réduit de récession mondiale, les perspectives sont assombries pour les pays en développement en raison de tensions géopolitiques, d'un commerce mondial stagnant, et de conditions financières restrictives.

Et voilà, c’est tout pour l’édition de cette semaine, j’espère qu’elle vous a plu et que vous avez appris 1 ou 2 trucs

On se revoit dimanche prochain! ❤️

Hubert Côté

Avertissement

Veuillez effectuer vos propres recherches avant d'investir. Les informations présentées sur ces éditions de Libe vous sont communiquées à titre purement informatif et ne constituent pas un conseil d’investissement. Hubert et l'équipe de Libe ne sont pas responsables de vos achats/ventes d'actions et refusent toute forme d'implication sur vos décisions financières.